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  Didouche Mourad  
     
     
       
  Didouche Mourad naquit le 15 juillet 1927 à Alger. Issu d'une famille moyenne, il entame des études aux Anassers pour les achever à Constantine, en 1943, où il obtient son brevet. Mais, ne pouvant poursuivre sa scolarité, il devient employé aux chemins de fer.
Très tôt membre du mouvement des Scouts Musulmans Algériens, véritable école de nationalisme, il est l'un des fondateurs du RAMA, club omnisports des hauteurs d'Alger dans lequel la pratique du sport va de pair avec l'éveil de la conscience nationale.
Dès 1943, il milite au Parti du Peuple Algérien (PPA), devenu par la suite Mouvement pour le triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). Il participe ainsi à l'organisation des manifestations du 8 mai 1945, qui devaient entraîner la répression sauvage des forces coloniales (45 000 morts) et ancrer l'idée chez le jeune Didouche que l'indépendance ne pouvait s'obtenir que par la lutte armée.
En mars 1950, la police française découvre qu'il est membre de l'Organisation Spéciale (OS). Il échappe de peu à une arrestation.
En 1952, il est chargé de l'organisation de la région de Blida et Média. Au cours d'une réunion du MTLD, il est arrêté, mais réussit à fausser compagnie aux inspecteurs qui le mènent au commissariat. A Alger, ses compagnons du MLTD l'affectent en Oranie comme responsable adjoint de l'organisation dans cette région. En 1952, il se voit confier les mêmes responsabilités au sein de l'émigration algérienne en France, où il se distingue par un travail d'agitation politique inlassable. De retour au pays, il participe aux préparatifs visant à lancer la lutte armée. En 1954, à la fin avril, il devient membre du comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA), nouvelle instance dont s'est doté le mouvement nationaliste pour entamer résolument la lutte armée. Agé alors de vingt-sept ans, il est le plus jeune élément du CRUA. Il contribue à la rédaction de la proclamation du 1er novembre 1954, et , quelques semaines avant le déclenchement de la guerre de libération, il est chargé de diriger le Nord-Constantinois, qui deviendra la wilaya II.
Avec le peu d'armes dont il disposait, il réussit à mener quelques opérations militaires qui eurent un grand impact. Mais sa grande contribution réside dans l'organisation des réseaux d'action dans la région. En janvier 1955, lors d'un accrochage avec l'armée française près de Smendou ( actuellement Zighout youcef), il tomba sous les balles ennemies après une héroïque résistance. Son lieutenant, Zighout Youcef, le remplaça dès lors à la tête de la région.
 
     
  Mise à jour 06 Janvier 2005  
     
  ABDELMOUMEN  
  AHMED ZAHANA  
  AMIROUCHE  
  BOUDGHAN BEN ALI  
  DIDOUCHE MOURAD  
  HADJ AHMED BEY  
  HASSIBA BEN BOUALI  
  HOCINE ROUIBAH  
  JUBA 1er  
  JUGURTHA  
  KAHINA  
  KHEIR-EDDINE  
  LARBI BEN M'HIDI  
  L'EMIR ABDELKADER  
  MASSINISSA  
  MOSTEFA BEN BOULÏD  
  RAÏS HAMIDOU BEN ALI  
  SALAH BEY  
  ZIGHOUT YOUCEF  
     
     
     
     
 
Sources : Musée Central d'Alger